Pour donner des couleurs rapidement et sans danger à notre teint, l’autobronzant est notre meilleur allié. Qu’on se rassure : les formules d’aujourd’hui sont loin de la teinte orangée des années 90! Les produits nouvelle génération donnent un hâle naturel en un rien de temps.
Voici quelques trucs pour bien les manier et trouver celui qui sert le mieux nos besoins.
Comment ça fonctionne ?
Des substances comme la DHA et l’érythrulose, contenues dans la formule, réagissent avec les acides aminés et la kératine présents dans la peau pour faire apparaître des pigments bruns à la surface. Résultat ? une teinte plus ou moins foncée se développe en quelques heures. Elle est toutefois temporaire : elle s’élimine progressivement si l’application n’est pas renouvelée.
DHA, érythrulose… qu’est-ce que c’est ? Il s’agit, en fait, d’actifs naturels. Le premier peut se retrouver dans le blé, le colza ou la betterave, tandis que le second, un sucre végétal, est notamment contenu dans les framboises.
Pour éviter les ratés
L’application d’un autobronzant ne donne pas le même résultat d’une personne à l’autre, même avec des complexions similaires : des facteurs comme le pH de la peau, la température, le niveau de stress, l’alimentation et le cycle hormonal peuvent jouer sur la couleur. Afin d’avoir une idée de la teinte et du fini qu’on obtiendra, on prend le temps de faire des tests sur différentes zones du corps, à des endroits facilement dissimulables.
On s’assure aussi que la concentration en actifs bronzants soit adaptée à notre teint. Pour les peaux pâles, une formule à bronzage progressif, contenant entre 1 et 3 % de DHA, est idéale : elle permet de contrôler le hâle et de maintenir une impression naturelle. Pour les peaux foncées, on peut viser 5 %. L’hiver, on évite de monter plus haut : les produits les plus concentrés (jusqu’à 8 %) sont surtout pratiques pour entretenir un bronzage existant.
Parmi les règles d’or à respecter pour obtenir un effet conforme à nos attentes, l’exfoliation préalable est un must : le résultat sera plus uniforme, et plus prononcé, sur un épiderme exempt de peaux mortes. Question de mettre toutes les chances de notre côté, on prend également soin d’utiliser notre hydratant quotidien après avoir appliqué l’autobronzant. Et on n’oublie pas de se laver les mains – en particulier les paumes!
Quel autobronzant choisir?
On veut se faire un hâle éclair ? Booster l’hydratation de notre peau? Réveiller notre teint? Il suffit de se munir du bon produit !
Pour les matins pressés
Pas le temps d’appliquer une crème autobronzante, avec toutes les précautions que cela demande? On opte pour une solution express : la brume en spray, qui se diffuse facilement et permet de couvrir tous les angles en deux temps, trois mouvements. En tenant le flacon à une vingtaine de centimètre du corps, on vaporise sur la peau propre et sèche en s’assurant de couvrir toute la surface visée. Et voilà!
Autre option : une lotion applicable sous la douche, après le nettoyage. On répartit la formule sur notre peau humide, par mouvements circulaires, on laisse reposer 3 minutes, puis on rince à l’eau chaude. Le bronzage se développera au fil des lavages.
Pour les peaux qui ont soif
Qui dit peau désaltérée dit bronzage durable et éclatant. C’est pourquoi plusieurs autobronzants – en particulier ceux qui ont une texture crémeuse, fondante ou lactée – sont doublés d’un facteur hydratant. On les utilise, entre autres, pour obtenir des jambes douces et lisses ou pour sublimer le cou et le décolleté, facilement déshydratés.
Pour les teints tristounets
Certains autobronzants, aux textures variées, sont spécialement conçus pour la peau délicate du visage. On les applique avant notre crème de jour ou de nuit, en prenant soin de descendre dans le cou et de couvrir les oreilles. On fait également attention de ne pas laisser de surplus sur les cils et les sourcils, et on tapote délicatement le contour des yeux pour éviter l’« effet lunettes »!
Attention !
On ne répétera jamais assez qu’un autobronzant ne protège pas des rayons UV. Avant toute exposition au soleil, il faut donc utiliser un produit avec un facteur de protection solaire (FPS) d’au moins 30 pour se protéger.