Tout dépendant de la manière dont on l’utilise, le maquillage peut magnifier nos traits ou nous donner un sérieux coup de vieux. Voici quatre erreurs à ne jamais commettre… et des trucs infaillibles pour les éviter !
On choisit un fond de teint trop mat ou trop foncé
La qualité première d’un fond de teint ? La discrétion. La formule doit camoufler les imperfections et uniformiser la peau, ni vu ni connu. Sa fonction n’est absolument pas de simuler un hâle – laissons à la poudre bronzante ce qui lui revient ! Plutôt que de créer un teint santé, une nuance plus foncée que notre carnation durcira nos traits et nous donnera l’air de porter un masque.
La texture du fond de teint doit aussi se rapprocher de celle de notre épiderme. À moins d’avoir la peau très grasse, on évite les formules matifiantes : en plus d’étouffer l’éclat de notre teint, elles ont tendance à s’accumuler dans les sillons et les rides et à accentuer leur apparence – ce qui est plutôt contreproductif…
À la place…
On cherche une nuance de fond de teint qui se rapproche le plus possible du ton (et du sous-ton !) de notre peau. Comment savoir qu’on a déniché la perle rare? En vérifiant si une démarcation est visible entre le visage et le cou après l’application. La mâchoire est le point de repère idéal : c’est une des parties les plus pâles et les plus basses du visage. Si on peine à trouver LA nuance parfaite, on se tourne vers quelque chose d’un peu (un peu!) plus clair que notre teint, question de préserver la luminosité. On crée une couleur uniforme et harmonieuse en l’appliquant jusque dans le cou.
Côté fini, on cherche un produit fluide, qui camouflera subtilement les imperfections, et gardera la peau souple et hydratée. On ne devrait pas avoir de difficulté à trouver : la tendance est aux formules translucides, nourrissantes et ultranaturelles.
On surutilise le fard.
Le fard à joues peut être un précieux allié autant qu’un redoutable ennemi : une nuance foncée, appliquée avec trop d’enthousiasme, sonne faux et vieillit le visage.
À la place…
On se compose un teint frais et pimpant, comme après une bonne nuit de sommeil ou une promenade à l’extérieur. Pour ce faire, on privilégie les nuances claires et naturelles – pêche, rose, corail doux, etc. – et on fait preuve de parcimonie à l’application. (Un bon geste ? tapoter le pinceau sur le dos de notre main avant de le porter au visage, histoire d’éliminer l’excès de poudre.) On dépose le fard sur la partie supérieure des joues, là où se forme une rondeur quand on sourit, et on l’étire en ligne droite ou vers le haut, selon la forme du visage.
On peut aussi opter pour un illuminateur, qui rafraîchit le teint tout en demeurant plus translucide. On vise le même endroit sur les joues, mais aussi certains reliefs du visage qui captent la lumière (l’arête du nez, le cœur des lèvres, le centre du front, le menton, etc.).
On applique un rouge à lèvres trop sombre ou trop mat.
Les nuances foncées et mates n’avantagent pas tout le monde : parce qu’elles font ressortir les commissures et diminuent le volume des lèvres, elles sont moins indiquées pour les bouches minces, auxquelles elles donnent une certaine sévérité. Par ailleurs, les textures mates ont tendance à mettre en évidence les plis, ce qui, en plus d’ajouter quelques années aux lèvres, peut donner l’impression qu’elles sont sèches.
À la place…
On jette notre dévolu sur une couleur claire, dans les tons nude ou rosés, ou on se tourne vers un classique : le rouge vif, parfait pour une bouche vibrante! On opte également pour des textures fondantes, qui hydratent tout en laissant un fini satiné ou brillant.
Surtout, on n’oublie pas la règle d’or : garder les lèvres douces et bien hydratées. On ne lésine pas sur le baume au coucher et pendant la journée, et on applique exfoliants et masques quelquefois par semaine. Pour un maximum d’effet, on enduit notre bouche d’une formule au collagène avant de commencer notre maquillage : le produit pénétrera dans la peau et rendra notre moue pulpeuse à souhait!
On applique un eye-liner noir sous l’œil.
Leçon de traceur 101 : un trait au-dessus des yeux, dirigé vers le haut, ouvre le regard. À l’inverse, une ligne foncée dessinée sous l’œil le fait paraître plus petit, plus tombant, ou accentue les cernes : la recette parfaite pour des traits fatigués.
À la place…
On s’abstient de maquiller la partie inférieure des paupières, et on prolonge la ligne du haut vers l’extérieur pour créer un œil de chat.
Le traceur noir nous paraît trop intense ? On peut choisir des nuances plus douces, comme le marine, le gris ou le marron. Il est aussi possible de se servir d’un pinceau en biseau pour déposer un fard anthracite le long des cils : on obtiendra alors un trait diffus, un peu fumé.
ON UTILISE UN CRAYON À SOURCILS TROP FONCÉ.
On le sait : au moment de choisir un crayon à sourcils, on opte pour la nuance qui se rapproche le plus de la couleur de nos poils. Mais attention! Si cette nuance est plus foncée que nos sourcils naturels, elle risque de durcir nos traits – surtout si on a la main trop lourde au moment de l’application.
À la place…
On retient cette règle d’or : si on hésite entre deux teintes de crayon, on choisit toujours la plus pâle. Elle donnera un résultat plus subtil et sera plus facile à doser. Qu’on veuille des sourcils discrets ou affirmés, on pourra ainsi obtenir l’effet désiré sans accentuer la sévérité de notre visage.
Côté application, on se rappelle un autre principe essentiel : on ne souligne jamais nos sourcils avec une ligne continue. Pour respecter la forme de notre arc et bien doser la couleur, on les remplit plutôt à petits traits en suivant la direction des poils. Pour une saturation égale, on applique d’abord les pigments au milieu du sourcil, puis on les diffuse vers les extrémités.
Règle générale :
Peu importe notre âge, notre maquillage doit magnifier notre visage sans jamais le transformer. En cas de doute, on demande l’aide de notre cosméticienne Jean Coutu!