L’incontinence urinaire est un problème de santé très commun, et pourtant trop souvent sous-estimé. Jetons un peu de lumière sur cette question.
L’incontinence urinaire représente un problème plutôt commun, tant chez les femmes que chez les hommes. Ce n’est pas une maladie en soi, mais plutôt un symptôme évoquant un dysfonctionnement. Tout le monde peut avoir des fuites urinaires occasionnelles, pour une multitude de raisons.
Pour certaines personnes, les fuites urinaires font partie du quotidien. Lorsqu’elles sont fréquentes ou répétitives, elles peuvent causer de l’inconfort et de l’embarras. On associe souvent l’incontinence urinaire au vieillissement. Bien qu’il soit vrai que le risque d’incontinence augmente avec l’âge, des individus plus jeunes peuvent aussi en être incommodés.
Uriner est essentiel pour évacuer certains déchets de notre organisme. Plusieurs organes et structures entrent en jeu dans le bon fonctionnement de l'appareil urinaire : le cerveau, les reins, l’urètre, la vessie, les sphincters, les muscles pelviens, etc.
Le cerveau est la « tour de contrôle » qui coordonne le fonctionnement du système urinaire. Les reins filtrent le sang de ses déchets et produisent l’urine. La vessie est le réservoir qui contient l’urine avant son évacuation. L’urètre est le conduit qui achemine l’urine vers l’extérieur. Les sphincters sont des anneaux musculaires qui se contractent pour retenir l’urine ou se relâchent pour déclencher son évacuation. Les muscles pelviens maintiennent la vessie et l’urètre en place et aident à garder la vessie fermée.
Lorsqu’une de ces parties du corps ne fonctionne pas normalement, il peut en résulter des fuites urinaires.
Les fuites urinaires peuvent être causées ou aggravées par une multitude de facteurs. En voici quelques-uns :
Il existe cinq principaux types d’incontinence.
Incontinence d’effort
Lorsque les muscles pelviens sont trop faibles pour maintenir le système convenablement fermé et que ce problème entraîne des fuites, on parle d’incontinence d’effort. Les fuites peuvent survenir à la suite d’une quinte de toux, d’un éternuement, d’un éclat de rire, lorsqu’on soulève un objet très lourd ou qu’on effectue un exercice intense. La ménopause, la grossesse et un accouchement, par exemple, peuvent en être la cause.
Incontinence par miction impérieuse
Un besoin pressant et soudain d'uriner est ressenti par la personne. La vessie ne répond pas aux ordres du cerveau et tente de se vider malgré les efforts pour l’en empêcher. La vessie hyperactive peut être à la source d’un tel problème.
Incontinence par regorgement
La vessie est incapable de se vider complètement. Il en résulte une accumulation d’urine qui s’écoule goutte à goutte, le jour ou la nuit. Ce type d’incontinence peut, par exemple, être causé par des problèmes de prostate chez les hommes.
Incontinence fonctionnelle
Les personnes touchées ont de la difficulté à se rendre aux toilettes dans le délai voulu en raison d’incapacités physiques ou mentales (par exemple en cas de maladie d’Alzheimer ou d’arthrite sévère) ou de la prise de certains médicaments.
Incontinence mixte
Il s’agit d’un trouble qui associe les composantes de deux types d’incontinence, le plus souvent celle liée à l’effort et celle par miction impérieuse.
Bien que l’incontinence urinaire soit parfois sous-estimée, tant par les professionnels de la santé que par les gens qui en souffrent, il s’agit d’un problème réel aux multiples impacts. Au-delà de la gêne et de l’inconfort causés par les fuites urinaires, il peut y avoir d’autres conséquences à ne pas négliger. En voici quelques exemples :
Si vous devez composer avec l’incontinence urinaire, parlez-en avec un professionnel de la santé, car des solutions simples et à votre portée existent. Pour plus d’information à ce sujet, lisez ceci.
Vous êtes libre de changer de succursale en tout temps.
