Mieux vaut être pauvre et en santé que riche et malade? Et si ce dicton avait tout faux et que la pauvreté ou le fait d’avoir des moyens financiers plus restreints nuisait à la santé?
Selon des études menées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans les différents pays de la planète, plus les gens sont pauvres, moins ils sont en bonne santé. L’OMS indique également qu’au sein d’un même pays, plus les gens sont défavorisés socioéconomiquement, moins ils sont en bonne santé. Le Québec n’échappe pas à cette situation.
Bien sûr, la société québécoise est choyée à bien des égards, notamment en matière de systèmes d’éducation et de santé. Il n’en demeure pas moins qu’il existe encore des inégalités et qu’on peut faire mieux. En effet, on estime que 19 % de la population du Québec vit sous le seuil de faible revenu.
Or, dans les milieux plus défavorisés, on note entre autres une fréquence plus élevée des conditions suivantes :
- tabagisme;
- embonpoint ou obésité;
- retards de croissance chez les enfants;
- difficultés d’apprentissage;
- troubles mentaux ou comportementaux;
- affections respiratoires (asthme, infections, etc.);
- affections cardiaques;
- diabète;
- troubles du sommeil;
- mortalité précoce;
- suicide.
Les résultats d’études suggèrent que le fait d’être exposé à la pauvreté en bas âge entraîne des conséquences sur la santé qui peuvent, dans certains cas, perdurer toute la vie durant. Les problèmes de santé causés par la pauvreté de longue durée sont par ailleurs plus importants que ceux causés par des épisodes de pauvreté momentanée. Autre élément important à noter : le fait d’être en moins bonne santé compromet la capacité à étudier et à travailler, ce qui contribue à l’établissement d’un cycle trop souvent difficile à stopper.
Le fait de vivre sous le seuil de la pauvreté n’est souhaitable pour personne. Il s’agit d’une situation qui engendre un stress important, qui affecte la santé mentale et physique, contribuant au développement de nombreuses maladies. En ce qui concerne l’alimentation, ses impacts sur la santé ne sont plus à démontrer. Les conséquences de carences alimentaires, particulièrement chez les jeunes enfants, sont graves et nombreuses. La sédentarité, l’exposition à la fumée secondaire et un accès limité à des soins de santé de qualité sont d’autres facteurs pouvant compromettre leur santé.
À vous de jouer… et de donner!
Il va sans dire que les gouvernements doivent faire de la prévention de la pauvreté une priorité. Toutefois, briser le cycle de la pauvreté devrait faire l’objet d’un engagement social et tout le monde devrait se sentir concerné par ce phénomène. Dans cette optique, chaque petit geste posé au quotidien compte. Si vous avez la chance de faire partie d’une famille mieux nantie, pourquoi ne pas conscientiser les membres de celle-ci, et particulièrement vos enfants, à cette réalité?
Chaque année, la grande guignolée des médias se déploie à de nombreux endroits au Québec. Cet élan massif de solidarité se tiendra du 23 novembre au 24 décembre à de nombreux coins de rue, alors soyez attentif à la description des nombreux points de collecte énoncés dans les médias. Tous les biens amassés (denrées non périssables, argent, articles d’entretien ménager, etc.) serviront à tendre la main aux plus démunis à l’approche des Fêtes et au début de la prochaine année. En plus de vous rendre aux différents points de collecte, vous pouvez visiter votre succursale Jean Coutu pour y déposer vos dons généreux. En effet, plus de 300 de nos succursales participent à cette initiative. Il est également possible de faire un don par téléphone, par la poste ou sur Internet.
Pour plus de renseignements, consultez le site www.lagrandeguignoleedesmedias.com.
À l’approche de Noël, faisons preuve de générosité, car la seule chose dont on devrait se soucier en cette période bénie de l’année, c’est de passer du temps avec ceux qu’on aime!