L’été est propice à quelques photos prises sous l’eau. Que ce soit pour photographier les fonds marins ou la première sortie des petits à la piscine, on choisit le bon matériel et on adapte nos prises de vues avant de se jeter à l’eau!
Le bon matériel
À moins d’avoir un appareil photo étanche, prendre des photos dans l’eau nécessite du matériel de protection. Évidemment, mettre notre boîtier ou notre téléphone intelligent dans un sac refermable ne suffira pas à le protéger de l’eau ni à nous permettre de prendre de belles photos.
Les caissons étanches
Qu’on dispose d’un réflex, d’un compact ou d’un téléphone intelligent, il existe des boîtiers transparents et étanches permettant de submerger l’appareil. Ces étuis sont abordables dans le cas des petits appareils et des téléphones intelligents; par contre, les propriétaires de réflex doivent prévoir un certain budget. Quel que soit notre choix, on pense à munir l’appareil de son cordon pour ne pas risquer de le perdre dans l’eau.
Piscine ou mer?
Certains appareils compacts – et de plus en plus de téléphones intelligents – sont à l’épreuve de l’eau. Avant de plonger dans le grand bleu, on vérifie la profondeur limite d’étanchéité de notre appareil. En effet, selon l’utilisation, le choix de l’appareil sera bien différent. Pour photographier quelqu’un dans la piscine ou les poissons sous nos pieds, un appareil compact étanche allant à 5 m de profondeur suffit amplement. Les amateurs de plongée sous-marine devront investir un peu plus pour s’offrir un appareil résistant à 12 m de profondeur et plus. Il faudra aussi s’équiper d’un flash, car au-delà de 5 m, il est nécessaire de compenser le manque de lumière aquatique. On s’assure également que le boîtier de notre appareil est fermé hermétiquement avant d’entrer dans l’eau. Une malchance est si vite arrivée.
Quelques conseils techniques
Dans l’eau, les conditions de lumière et les distances sont différentes de celles d’un autre milieu. On doit donc adapter nos réglages en conséquence.
- On utilise un très grand-angle ou un fish-eye pour bénéficier d’un grand champ de vision.
- On reste immobile et on est patient, sinon nos modèles risquent de filer en deux coups de nageoires loin de l’objectif.
- On évite de remuer le fond et de dégager du sable ou de la vase.
- On reste près de la surface pour bénéficier d’un maximum de lumière naturelle.
Au-delà de cinq mètres de profondeur, la lumière commence à décroitre : on augmente alors la sensibilité ISO de notre appareil.