À noter : Pour éviter les incidents fâcheux, investir dans un sac de transport entièrement étanche vaut la peine. Après tout, c’est lui qui sera le plus exposé à la pluie… et qui contiendra le plus de pièces fragiles!
La météo ne se commande pas. Lorsqu’il se met à pleuvoir en pleine séance photo, il faut trouver des solutions immédiates pour protéger son matériel tout en le gardant opérationnel. Quand on cohabite bien avec elle, la pluie peut, en fait, s’avérer une formidable alliée pour réussir de belles compositions!
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Comment protéger son matériel ?
La première chose à faire quand il se met à pleuvoir est de protéger son boîtier et ses précieux objectifs, qui craignent particulièrement l’eau. Certains appareils professionnels tropicalisés – c’est-à-dire dotés d’une résistance accrue aux conditions extrêmes – résistent pendant quelques minutes à une averse, mais aucun boîtier traditionnel n’est parfaitement étanche sur la durée. À moins de vous munir d’un appareil à l’épreuve de l’eau, il vous faut trouver des solutions.
Certaines marques proposent des housses étanches sur mesure, qui protègent aussi bien le boîtier que les différents objectifs. Une fenêtre transparente permet de voir l’écran de contrôle et les boutons de commande. Si ce choix semble trop onéreux, toutefois, on peut se tourner vers des astuces maison.
Le sac à ordures transparent ou le sac de congélation est sans doute la solution la plus économique. Faites un trou dans le sac et maintenez-le autour de l’objectif avec un élastique, puis vissez un filtre UV sur l’objectif : cet accessoire protecteur offrira un bouclier contre les gouttes d’eau tout en évitant de brouiller les prises de vue. Si vous possédez un pare-soleil, installez-le ; il empêchera les gouttes d’atteindre la lentille. Essuyez régulièrement le sac et le viseur à l’aide d’un chiffon ou d’une serviette. Si, par chance, la pluie est verticale sans vent, un simple parapluie pourrait suffire.
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Les atouts de la pluie
Les photographes insistent parfois pour exercer leur activité sous la pluie. Cela peut paraître étonnant à première vue, mais le temps couvert offre des possibilités uniques pour la composition de certains clichés.
Les nuages
Qui dit pluie dit nuages. Sombres et majestueux, ils ajoutent de l’intensité à n’importe quelle mise en scène. On peut facilement exploiter leur texture ou leur forme, ou miser sur le contraste entre les zones obscures et les éclaircies.
Les gouttes d’eau
Sur une fleur, une feuille, le capot d’une voiture ou une paroi vitrée, les gouttes ou gouttelettes donnent de la substance à vos compositions. Pour en capter tous les détails, l’idéal est d’utiliser un objectif macro, qui permet de faire la mise au point sur de très courtes distances.
Autre option intéressante : figer la pluie en mouvement. La clé est alors la vitesse d’obturation de l’appareil. Pour préserver la netteté et l’éclat des gouttes, elle doit être la plus élevée possible : si l’obturateur n’est pas réglé pour s’enclencher assez rapidement, le résultat sera flou.
Les reflets
Les flaques au sol créent des reflets parfaits pour des photos artistiques. Leur surface miroitante, propice aux effets de symétrie, permet de croquer des paysages saisissants, et multiplie les angles sous lesquels capter visages ou silhouettes. Pour un résultat optimal, il est préférable d’utiliser la mise au point manuelle : la nature de la surface risque de perturber l’autofocus.