Lorsque la lumière est faible, il paraît toujours plus difficile de réussir de belles photos. Pourtant, en tenant compte de l’environnement, du sujet de votre photo et des différents réglages de votre appareil, vous pouvez obtenir d’excellents résultats. Suivez tous nos conseils et astuces.
Trouvez des sources d’éclairage
Le premier réflexe à avoir dans un environnement sombre est de rechercher toutes les sources de lumière disponibles : lampes, bougies, fenêtres. Selon la photographie souhaitée, rapprochez le plus possible le sujet d’une source de lumière, ou l’inverse. Bien sûr, vous pouvez aussi améliorer l’éclairage avec un flash. Mais attention : le flash automatique intégré à votre appareil entraîne le plus souvent un résultat décevant en raison d’une projection frontale de lumière trop vive qui «écrase» le sujet. Le premier plan est trop clair, voire brûlé. Quant à l’arrière-plan, il apparaît beaucoup plus sombre et totalement bouché dans les zones d’ombre. Pour un meilleur résultat, utilisez un flash externe réglable équipé d’un diffuseur.
Stabilisez votre appareil
Le principal problème rencontré dans un environnement à faible éclairage, c’est que le moindre mouvement peut provoquer un flou de bougé. C’est dû à une vitesse d’obturation trop lente par rapport à la quantité de lumière, surtout si vous utilisez un appareil avec un capteur à faible définition tel qu’un téléphone cellulaire. Dans ce cas, vous devez absolument stabiliser votre appareil, et la meilleure façon d’y arriver est de le fixer sur un trépied.
Les réglages à maîtriser
- L’ouverture
Si vous utilisez un appareil de type réflex qui offre un réglage manuel, vous allez pouvoir jouer avec les trois leviers techniques de votre boîtier. Si vous manquez de lumière, vous pouvez augmenter l’ouverture. Rappelez-vous : plus le chiffre est petit, plus l’ouverture est grande. Équipez-vous d’un objectif avec une grande ouverture, au minimum de f/2.8. En revanche, donner la priorité à l’ouverture aura pour conséquence de diminuer la profondeur de champ, soit l’augmentation de flou d’arrière-plan. - La vitesse d’obturation
Le deuxième réglage possible sur votre boîtier est celui de la vitesse d’obturation. En la ralentissant, vous allez faire rentrer plus de lumière. Mais attention : si la vitesse est trop lente, l’image sera floue. Vous devez donc impérativement stabiliser votre appareil. De même, si le sujet de votre photo est en mouvement, par exemple lors d’un spectacle ou d’un concert, vous allez obtenir un flou filé peu esthétique s’il n’est pas stable. - La sensibilité ISO
C’est souvent le réglage à modifier en dernier recours, car plus on augmente la sensibilité ISO, plus l’image contiendra du bruit et plus la photo se dégradera. Généralement, il ne faut pas dépasser 400 ISO, voire 800. Les appareils réflex les plus récents peuvent limiter le bruit à un niveau raisonnable avec une sensibilité ISO plus élevée. Faites des essais.
Rattrapage en post-traitement
Si vous manquez de lumière au moment de prendre une photo, vous pouvez vous rattraper en post-traitement. Un petit conseil : n’hésitez pas à sous-exposer vos photos pour avoir une vitesse plus rapide et, donc, une plus grande netteté. Le post-traitement sur un logiciel de type Lightroom ou Photoshop vous permettra ensuite de corriger l’exposition et de retrouver la plupart des détails perdus. Si vous utilisez un réflex, choisissez le format RAW, plus lourd mais permettant d’accéder à toutes les informations enregistrées par le capteur au moment de la prise de photos.