On le sait : une bonne protection solaire est indispensable pour prévenir les effets néfastes des rayons UV. Mais quelle formule rechercher? Petite mise au point pour nous éclairer!
Combattre les UV : une priorité toute l’année!
On associe souvent les UV à l’été… Pourtant, s’ils sont plus puissants à partir du mois de mai, ils ne prennent jamais de vacances! Le temps est couvert? Ils traversent les nuages. C’est l’hiver? Ils se réverbèrent sur la neige. On reste à l’intérieur? Ils peuvent traverser les vitres.
La morale de l’histoire : appliquer une couche d’écran solaire est obligatoire tous les matins, toute l’année. Et comme l’effet dure environ deux heures, on doit aussi s’assurer de transporter un format mini avec nous pour en réappliquer en cours de journée!
Il existe deux types de rayons UV – et un bon écran solaire doit nous protéger de chacun d’entre eux!
- Les rayons UVA constituent 95 % des UV qui nous parviennent. Ce sont les principaux responsables du vieillissement prématuré de la peau : en générant des radicaux libres qui oxydent les cellules, ils favorisent l’apparition des rides et le relâchement cutané.
- Les rayons UVB, quant à eux, produisent le bronzage, mais aussi les coups de soleil – voire, dans certains cas, des brûlures graves.
Comment choisir notre écran solaire?
Il y a deux éléments principaux à considérer :
1. Le facteur de protection solaire (ou FPS). Si on a une peau pâle, qui a tendance à brûler rapidement, on optera pour un FPS plus élevé ; si notre teint est plus foncé, on pourra opter pour un facteur de protection moindre. Dans tous les cas, cependant, on se souvient de ne jamais aller plus bas que 30!
Le saviez-vous? Le FPS ne mesure pas tant la force de la protection solaire que sa durée : il indique le rapport entre le temps que mettraient les UV à brûler une peau protégée et celui qu’il leur faudrait pour produire un coup de soleil sur une peau sans écran. Par exemple, un FPS de 50 signifie que notre peau pourrait, théoriquement, restée exposée au soleil sans brûler 50 fois plus longtemps que si nous ne portions aucune protection.
2. La formule. Se tournera-t-on vers un écran chimique, qui absorbera les rayons comme des éponges, ou vers un écran minéral, qui formera un « bouclier de protection » à la surface de la peau? En termes d’efficacité, les deux formules sont égales; l’important est de choisir celle qui convient le mieux à notre type de peau et à nos activités.
Les laits et les fluides
Avec leur texture à la fois légère et hydratante, ces écrans rafraîchissants deviendront les meilleurs amis des peaux assoiffées : ils s’appliquent en moins de deux et désaltèrent l’épiderme sans laisser de film huileux.
Les formules à toucher sec
L’effet matifiant de ces formules les rend idéales pour les peaux à tendance grasse – ou pour les sports extérieurs! En plus de réduire la brillance de façon durable, elles pénètrent rapidement dans la peau et lui offrent une protection longue durée contre l’eau et la transpiration.
Les bâtons et les compacts
On a besoin d’une protection supplémentaire pour les zones les plus vulnérables? On veut une solution rapide pour travailler notre teint santé et bloquer les rayons UV? On opte pour un écran solaire en bâton ou un compact teinté avec FPS, qui allient maniabilité, texture souple et haute protection. En prime, ils se glissent facilement dans un sac à main (ou un sac de plage) : parfait pour un usage rapide en cours de journée!
Les vaporisateurs
Ces brumes sèches à haute protection se diffusent rapidement et uniformément, résistent à l’eau et laissent une sensation de fraîcheur sur la peau. Elles offrent une bonne option aux enfants (ou aux adultes!) impatients d’aller jouer dehors : quelques vaporisations, et voilà!
Et pour les peaux sensibles?
Atopiques, intolérantes, tatouées, hautement allergiques, fragilisées… Pour les peaux qui ont une sensibilité accrue (y compris celles des petits), les écrans minéraux sont des choix tout indiqués : ils se composent en majeure partie d’ingrédients naturels (des poudres de zinc et de titane), et protègent l’épiderme sans pour autant y pénétrer – deux facteurs qui contribuent à réduire les risques de réactions.