Inégal, déformé, trop intense ou trop épais… Pourquoi peine-t-on autant à dessiner un trait d’eye-liner qui tient la route? Probablement parce que, sans le savoir, on répète les mêmes erreurs jour après jour. En voici cinq (qu’on fait toutes !) à corriger illico.
Ne pas appliquer de base à paupières.
Pour ne pas se retrouver avec un traceur qui coule, qui fuit dans les sillons ou qui s’affadit, il importe de bien préparer ses paupières au maquillage. Comment ? En y appliquant d’abord et avant tout une base spécialement conçue à cet effet. Cette dernière a pour mission de matifier la peau pour permettre aux pigments du traceur d’adhérer au maximum, les empêchant ainsi de s’étendre et de se répandre.
Une base, ça n’est pas que pour les yeux! En l’appliquant sur l’ensemble de notre visage, on unifie notre teint et on prolonge la tenue du maquillage. On s’assure cependant de ne pas en utiliser trop : une noisette suffit pour tout couvrir. Sur les paupières, une quantité excessive risque de s’accumuler dans les plis ou de créer une pellicule qui entrave la tenue du traceur. Le contraire de ce qu’on veut!
Choisir systématiquement un traceur noir.
Rien de plus classique qu’un trait couleur charbon, qui n’a pas son pareil pour approfondir et intensifier le regard. Par contre, quelque emblématique qu’elle soit, cette nuance n’est pas toujours celle qui sert le mieux notre look. Pour éviter les agencements malheureux, il vaut mieux se tourner vers d’autres couleurs de crayons : ça n’est pas le choix qui manque, et chacune a sa spécialité!
- Les couleurs claires (blanc ou beige) sont idéales pour agrandir les petits yeux.
- Le mauve, teinte passe-partout, met en valeur les iris verts ou bleus, et accentue l’éclat des yeux foncés.
- Le brunoffre une alternative plus douce au noir, et crée un look naturel et délicat.
- Le bleu défatigue le regard en rendant le blanc des yeux encore plus blanc.
- Le gris ajoute une touche de lumière au regard.
- Les couleurs pop,ultrapopulaires depuis quelques années, sont parfaites pour donner un peu de pep à un maquillage sobre… ou pour composer un look de soirée festif!
Dessiner un trait les yeux fermés en tirant sur la paupière.
Erreur majeure! Pourquoi? Un trait dessiné sur la paupière étirée risque de changer de forme avec les plis et les reliefs. Par ailleurs, fermer complètement l’œil peut brouiller la perspective : un plan pour que le ligneur s’écarte de la trajectoire prévue, et qu’on se retrouve avec une ligne XXL… involontaire.
Astuce : Pour s’assurer d’une courbe parfaite, on regarde le miroir bien en face sans jamais incliner son visage (ni son regard) vers le bas.
FAIRE LA LIGNE TROP HAUT.
La règle d’or pour un tracé réussi : rester le plus près possible de la racine des cils. Si un espace subsiste, il faut le remplir! Mais il faut aussi éviter de se retrouver avec un trait trop épais… Un truc efficace? Appliquer notre mascara et le laisser sécher avant de tracer : on obtiendra un repère clair et un bon « support ».
Tenter de faire son tracé d’un seul coup.
Qui a dit qu’un trait d’eye-liner devait se faire en un seul geste? Libre à nous de le dessiner en deux, trois, cinq, voire même dix étapes s’il le faut. Surtout, pas d’empressement! Patience et minutie sont les clés d’un maquillage réussi.
La bonne technique d’application : Règle générale, on commence par tirer un trait mince à la racine des cils (l’épaissir au besoin est plus facile que le contraire!). On trace ensuite la virgule de la forme et de la longueur désirées. On termine en reliant les deux de manière à créer une courbe harmonieuse.
Si on préfère, on peut partir de l’extérieur et tracer vers le milieu de l’iris en travaillant l’angle et l’épaisseur de la ligne : cette manière de faire nous évite de tout recommencer en cas d’erreur. Rien ne nous empêche, par la suite, de repasser sur le trait pour saturer la couleur, ou de le prolonger vers le coin interne de l’œil.
Quelques trucs pour un tracé au top :
- Esquisser notre trait en pointillé, puis le compléter en reliant les points – un peu comme dans les cahiers de dessin de notre enfance. Le secret pour un résultat délicat et précis!
- S’approcher le plus possible de notre miroir et appuyer le coude sur une surface ferme, question d’avoir un bon point de vue et de stabiliser notre main.
- Respecter la forme de nos yeux. S’ils sont en amande, on accentue la forme naturelle en la prolongeant vers l’extérieur avec un trait de la longueur et de l’épaisseur de notre choix. On a plutôt les yeux ronds? On s’assure d’amincir la ligne vers l’intérieur, voire de la commencer à la moitié de l’iris, et de l’épaissir vers l’extérieur, façon œil de biche. Cette technique s’utilise aussi pour relever des paupières tombantes.
- Garder un outil correcteur tout près, au cas où notre main dévie. L’idéal? Un coton-tige imbibé d’eau thermale, qui efface les bavures sans déposer de corps gras sur la paupière.
Dans tous les cas, on évite de voir trop grand, trop vite. On ne devient pas pro du traceur en deux ou trois coups de crayon. Il faut d’abord s’entraîner. Le meilleur moment pour le faire : le soir, bien tranquille, avant de se démaquiller. Le pire : en catastrophe une heure avant notre sortie. Logique !