Une queue de cheval ou un chignon rapide, c’est pratique pour gagner du temps… mais ce n’est pas toujours facile à supporter pour notre crinière! Voici cinq gestes à bannir pour attacher nos cheveux sans les abîmer.
Les cheveux à la loupe
Nos cheveux sont faits à 95 % de kératine – une protéine fibreuse qu’on retrouve aussi dans les ongles et la peau. La kératine entre dans la composition de la cuticule, couche protectrice externe faite de cellules en forme d’écailles, et du cortex, partie interne qui donne aux cheveux leur souplesse et leur résistance.
Lorsque les écailles de la cuticule se soulèvent sous l’effet d’agressions externes (produits coiffants, chaleur, pollution, etc.), les cheveux se fragilisent. Ils peuvent alors perdre leur éclat, s’assécher et devenir cassants.
Faire un tour de trop avec l’élastique exerce sur nos cheveux une pression qui, à la longue, peut les casser. Pire, cette pression s’exerce aussi sur les follicules pileux (les cavités de la peau où les cheveux s’enracinent) : il arrive qu’elle entraîne des maux de tête, et même la chute des cheveux – surtout s’ils sont secs ou abîmés.
À retenir : Quand notre élastique est trop étiré et commence à donner des signes de faiblesse, on le jette immédiatement plutôt que de faire des tours supplémentaires. On ne veut provoquer ni douleur ni tension!
Arracher l’élastique de notre tête en un seul geste n’est, disons, pas la meilleure idée… On risque d’arracher une quantité considérable de cheveux en même temps, et de causer de sérieux dommages à notre crinière.
À retenir : Même si on a hâte de défaire notre coiffure après une longue journée, on prend le temps de desserrer l’élastique un tour à la fois. Ces quelques secondes supplémentaires épargneront bien des maux à nos cheveux!
On a toutes vécu ce moment : nos cheveux s’emmêlent autour de notre élastique et on doit passer de longues minutes à essayer de le retirer (à moins qu’on se résigne à le couper!).
La coupable est souvent la portion métallique que comportent certains élastiques : elle a tendance à rester coincée dans les cheveux, à les abîmer ou à créer des fourches. Un autre ennemi? le caoutchouc, qui colle à la fibre capillaire, s’emmêle et favorise les cassures. Qu’on se le tienne pour dit : même si on n’a rien d’autre sous la main et que la tentation est forte, on n’utilise jamais un de nos élastiques « de bureau » pour improviser un chignon.
À retenir : On privilégie les élastiques de tissu, beaucoup plus doux, ou on mise sur des accessoires comme les chouchous, les bandeaux et les barrettes. Ils ont tous la cote en ce moment : on a l’embarras du choix!
Il y a des matins où on peut être tentée d’attraper un élastique en sortant de la douche et de se coiffer en moins de deux. Mais attention! L’humidité rend les cheveux plus souples et plus fragiles – donc plus susceptibles de se casser. En prime, des cheveux mouillés s’emmêlent beaucoup plus facilement autour d’un élastique…
À retenir : Il est préférable de passer un coup de séchoir rapide ou de laisser sécher nos cheveux à l’air libre avant de les attacher. Si on a le temps d’appliquer d’un soin nourrissant sans rinçage, c’est encore mieux!
Se coiffer de la même manière tous les jours signifie que l’élastique agresse sans cesse la même partie de notre chevelure. Or, on le sait : lorsqu’ils subissent de la pression, les cheveux deviennent plus cassants…
À retenir : L’idéal est de monter une « banque » de trois ou quatre coiffures de hauteurs différentes, qu’on peut porter en alternance : un chignon haut, un demi-bun, une queue de cheval basse, une tresse…Les options simples et rapides ne manquent pas.
Vous êtes libre de changer de succursale en tout temps.
