Ça y est : on a trouvé la tenue dans laquelle on dira oui. Prochaine étape : le maquillage. Qu’on préfère s’en charger nous-même ou le confier à quelqu’un d’autre, on suit ce petit guide pour avoir LE look qu’on veut… et le garder toute la journé grâce à des formules durables!
UN LOOK SUR MESURE
Le maquillage parfait, c’est avant tout celui qui nous ressemble. Embêtée? Voici des suggestions pour chaque style.
Bohème
Pour accompagner couronne de fleurs et dentelle vaporeuse, le maquillage se fait à la fois frais, lumineux et discret : des paupières légèrement irisées, rehaussées d’un subtil trait de ligneur, se combinent avec des lèvres de couleur vive, aux teintes de baies sauvages.
Moderne
On épouse… les tendances de la saison! On ose le ton sur ton en combinant bouche rouges et yeux rose pâle, ou on rehausse un maquillage neutre avec une ombre à paupière acidulée. On est adepte du no-makeup? On privilégie alors les tons terre et nude, tirant sur le pêche, et on se donne un teint bonne mine en appliquant poudre bronzante et illuminateur aux endroits stratégiques.
Classique
On choisit la sobriété et l’élégance en s’équipant de valeurs sûres : ombre à paupière gris perle ou champagne (l’équivalent maquillage de la « petite robe noire »), fards rosés sur les joues, et rouge à lèvres corail.
Vintage
On se la joue glam, à la Old Hollywood. Pour un regard de braise, on explore les déclinaisons de l’œil charbonneux, entre la subtilité des nuances taupe et le magnétisme dramatique de l’anthracite. On n’hésite pas à accentuer les cils avec un mascara volumisant, et à les souligner d’un trait de khol. Pour les lèvres, on se tourne vers le rouge flamme, le vieux rose ou l’aubergine.
Les règles d’or d’un maquillage de mariage
- Il résiste au temps. Un look qui colle trop à la mode risque de mal vieillir : on n’a qu’à penser à certaines photos de mariage des années 80... On mise donc sur la subtilité en s’appropriant les tendances.
- Il est équilibré. Un maquillage élaboré peut créer beaucoup de « bruit » - surtout si le reste du look est déjà imposant - et donner un effet clownesque sur les photos. On fait donc preuve de mesure en dosant blush, ombre à paupières, illuminateur et poudre bronzante. On veille aussi à accentuer seulement certaines parties du visage : de préférence, on jumelle des lèvres neutres à des yeux plus chargés, ou un regard discret à une moue punchée. Un bon moyen de jauger notre look : s’assurer que, parmi les cheveux, les yeux et les lèvres, seuls deux éléments sur trois sont ultratravaillés.
À L’ABRI DES CATASTROPHES
Mieux vaut prévenir que tout recommencer! Pour éviter le désastre, on prend garde à ces 5 erreurs courantes.
1. Négliger sa peau
La base d’un maquillage réussi? Un canevas bien préparé! Difficile d’obtenir un effet optimal avec une peau sèche ou terne. On redouble donc de zèle dans les semaines qui précèdent le jour J : on s’offre des masques et des traitements faciaux, on porte une attention particulière à l’hydratation, et on évite les opérations qui peuvent marquer ou irriter l’épiderme – les extractions de comédons, par exemple. Surtout, on utilise des soins qui ont fait leurs preuves : ça n’est pas le moment d’essayer un nouvel exfoliant ou de changer notre crème de jour.
2. Sauter l’étape de l’essai
LE faux pas à proscrire! Pour rester à l’abri des mauvaises surprises, tester le maquillage qu’on veut est un must.
- Si on fait affaire avec un artiste maquilleur, on planifie une consultation avant que son agenda (et le nôtre) se remplisse. On connaît déjà la couleur de notre tenue et le style de notre coiffure? On adopte un look qui s’en rapproche lors du rendez-vous : on aura la meilleure idée possible de l’effet du maquillage.
- Si on crée notre look nous-même, on le porte une première fois lors d’une soirée ; le bachelorette, par exemple. On peut alors s’assurer qu’il nous rend confortable et qu’il se photographie bien, avec ou sans flash.
3. Prévoir trop peu de temps pour la réalisation du look le jour même
Crayon introuvable, pinceau brisé, ligneur récalcitrant... on ne sait jamais ce qui peut arriver. On ajoute donc trente minutes à l’estimé du temps nécessaire pour le maquillage. Vaut mieux attendre un peu que de terminer en urgence!
4. Surestimer la tenue du maquillage
Entre le premier pas dans l’allée et les ultimes notes de la dernière danse nous attendent plusieurs heures semées de baisers, de sourires, de bouchées de canapés et de gorgées de champagne. C’est parfait – mais pour que le maquillage reste frais, il faut un plan de match dès l’application!
- On prépare sa peau avec des soins qui ne la rendront pas glissante,et on lui laisse le temps de les absorber entièrement. On dépose ensuite une base sur le visage et les paupières, et on étend fond de teint, fards et poudres uniformément, en couches minces. Si on sait qu’on passera du temps dehors, on pense à utiliser des produits dotés d’un FPS.
- Pour ne pas que notre rouge à lèvres s’estompe au premier baiser, on booste sa résistance. Après avoir utilisé un crayon contour en guise de base partout sur les lèvres, on applique une couche et on tapote le surplus. On répète l’opération une ou deux fois, puis on scelle avec un peu de poudre. Pour un maximum de tenue, on utilise un rouge à lèvre mat ou une encre à lèvres : LA solution miracle!
- Un incontournable pour traverser les moments d’émotion et pour affronter la chaleur? des cils imperméables! Quelques couches de mascara volumisant et résistant à l’eau font le travail. On peut aussi opter pour des faux cils ; on doit toutefois s’assurer que la colle tiendra si on pleure, ou déposer des cils magnétiques sur les nôtres après avoir appliqué notre mascara.
Petit truc pour les larmes : on les éponge, autant que possible, en tapotant vers l’extérieur. On évitera ainsi de tracer un sillon au centre de nos joues.
5. Oublier le nécessaire pour les retouches
Garder une trousse de secours à portée de main au cours de la journée est impératif. En plus des produits de base de notre maquillage (rouge à lèvres,, fard à joues, poudre translucide), on y glisse cotons-tiges, mouchoirs et lingettes matifiantes.