On porte le masque 3 heures par jour en moyenne, et ce contact prolongé avec le tissu ne plaît pas toujours à notre peau. On vous dit tout sur le « mascné » et les manières de le combattre!
Le mascné, qu’est-ce que c’est?
Ce mot forgé avec les termes « masque » et « acné » désigne les imperfections qui apparaissent dans la zone ciblée par le couvre-visage, à cause d’une combinaison de facteurs :
- L’accumulation de chaleur et d’humidité crée une sorte de « microclimat » propice à la prolifération de microbes et de bactéries.
- La faible oxygénation mène la peau à produire plus de sébum, ce qui obstrue les pores.
- La friction du tissu contre l’épiderme crée de l’irritation, voire de l’inflammation.
Résultat : des rougeurs, des boutons, des points noirs et, parfois, d’autres lésions se développent – même chez les personnes qui n’ont pas une peau sujette aux poussées d’acné.
Comment le contrôler?
Pour limiter les dégâts causés par le mascné, on joue sur deux fronts.
1. On mise sur routine de soins anti-imperfections.
- On se lave le visage en profondeur matin et soir avec une formule adaptée à notre type de peau. Si elle est grasse, on choisira une formule sans huile; si elle est sèche, on optera plutôt pour un soin composé d’ingrédients nourrissants, qui équilibrera la production d’huile naturelle. Dans tous les cas, on choisit un nettoyant doux, qui ne risquera pas d’agresser l’épiderme déjà irrité.
On peut également s’offrir un nettoyage supplémentaire chaque fois qu’on porte le masque pour une longue période.
- On hydrate la peau après chaque nettoyage en se servant d’un soin non comédogène.
- On exfolie une ou deux fois par semaine avec un peeling non abrasif, histoire de libérer les pores et de retirer les cellules mortes accumulées sur l’épiderme.
- On n’oublie pas d’appliquer un masque purifiant chaque semaine pour soutenir l’action des autres soins !
2. On gère bien notre masque
- On le choisit judicieusement. On opte, de préférence, pour un couvre-visage réutilisable 100 % coton.
- On l’entretient adéquatement. S’il s’agit d’un masque en tissu, on le lave après chaque utilisation. Si c’est un masque chirurgical, on le remplace dès qu’il est humide ou sale.
- On l’ajuste correctement. On veille à ce qu’il couvre bien notre bouche et notre nez, et qu’il épouse les contours de notre visage, mais on ne le serre pas trop : pas de friction inutile.
- On ne le garde pas plus longtemps que nécessaire. Par exemple, on l’enlève dès qu’on entre dans la voiture à la sortie de l’épicerie, de l’école ou de la garderie : on veut laisser la peau respirer le plus possible!