Le collagène est essentiel pour entretenir l’éclat de la peau et conserver son capital jeunesse. Mais comment fonctionne-t-il, exactement? Et surtout, comment en tirer le maximum? Mise au point.
Le collagène, qu’est-ce que c’est ?
Cette protéine produite par nos cellules se retrouve dans les os, les muscles, les ligaments… et la peau! Une bonne partie du derme en est composée.
Le derme est la couche intermédiaire de la peau, une sorte de filet de fibres formées par le collagène et une autre protéine, l’élastine. Il soutient l’épiderme, véritable bouclier contre les agressions extérieures, et repose sur l’hypoderme, « coussin » graisseux que traversent nerfs et vaisseaux.
À quoi sert le collagène ?
Le nom vient du grec kolla, comme « colle ». Et pour cause : sans collagène, le corps tomberait en morceaux! C’est grâce à lui que nos tissus et nos organes (peau comprise!) tiennent ensemble : il remplit un peu la même fonction que les fils d’acier qui traversent un mur de béton.
Le collagène joue un rôle déterminant dans l’apparence et la santé de la peau : il l’empêche de se relâcher, lui permet d’absorber l’eau plus facilement et l’aide à se régénérer. C’est de lui qu’elle tire sa fermeté, sa souplesse et son éclat.
Stimuler la production du collagène : pourquoi?
D’accord, nous produisons naturellement du collagène… mais cette production a ses limites. Entre la trentaine et la quarantaine, en moyenne, l’organisme se met à en fabriquer 1 % moins chaque année. Les raisons? Le temps fatigue les cellules et le stress oxydatif laisse sa marque. Les radicaux libres produits par la pollution et les rayons UV, notamment, abîment la protéine ou bloquent sa formation.
Résultat : les muscles et les articulations deviennent plus raides, les blessures plus longues à guérir, la fatigue plus fréquente… et la peau montre des signes de vieillissement. Elle s’amincit, perd son élasticité et se creuse de rides. Histoire de ralentir ce processus, on donne un coup de pouce à notre corps!
Comment faire ?
- On choisit des soins adaptés. À cause de sa taille imposante, la molécule de collagène ne peut se frayer un chemin jusqu’au derme. La solution ? Utiliser des formules où les composants du collagène, des acides aminés appelés peptides, sont présents séparément : ces unités plus petites, qu’on peut trouver dans des végétaux comme les pois ou le blé, pénétreront la peau et exerceront une action repulpante, raffermissante et restructurante. En prime, elles boosteront la production du collagène naturel. On cherche donc leur mention sur les étiquettes des produits, comme celle d’actifs hydratants et antioxydants capables de compléter leur travail (acide hyaluronique, vitamine C, etc.).
- On masse notre visage. On prend quelques minutes par jour pour appliquer de petites pressions vers le haut, de l’intérieur vers l’extérieur. En venant « réveiller » les cellules de la peau, ces gestes les aideront à fabriquer plus de collagène et assoupliront les tissus.
- On s’hydrate. On s’assure d’avoir une bouteille à portée de main toute la journée et de consommer des aliments riches en eau, comme le concombre ou le melon. Une peau assoiffée fonctionne toujours au ralenti.
- On met des antioxydants dans notre assiette : on se tourne, par exemple, vers les agrumes, le brocoli et les kiwis, riches en vitamine C, ou encore vers le thon, l’huile d’olive et les asperges, bourrés de vitamine E.
- On se protège des rayons solaires. On prend soin d’appliquer quotidiennement un écran doté d’un facteur de protection d’au moins 30, bon contre les UVA et les UVB. Si possible, on reste aussi à l’intérieur pendant la période où le soleil est le plus puissant (entre 10 h et 16 h, environ).