Trouver une fragrance signature, qui nous représente et nous donne un sillage distinctif, demande parfois plusieurs essais. Voici de quoi nous rendre la tâche plus facile.
Pour le tester, on vaporise un nuage sur nos poignets et on attend quelques instants, question de laisser les notes se développer. On n’est pas convaincu par le résultat? On laisse passer une vingtaine de minutes avant de sentir de nouveau ; au besoin, on renifle des grains de café pour remettre notre odorat à zéro. Si la fragrance ne nous conquiert toujours pas, on lui laisse une dernière chance : on refait l’exercice un autre jour, de préférence le matin, où le nez est le plus réceptif.
Bon à savoir : Des facteurs comme la chimie corporelle, l’alimentation, le stress et la température peuvent faire en sorte qu’un parfum qui sent divinement bon au magasin (ou sur d’autres personnes!) tourne une fois qu’il entre en contact avec notre épiderme. L’achat d’une fragrance est donc un coup de dés… et le test, un moment de vérité!
Être fidèle à un parfum, c’est bien, mais briser sa routine olfactive avec une deuxième, voire une troisième fragrance, c’est mieux. L’idéal est de composer une garde-robe avec des parfums complémentaires qui, d’une saison à l’autre, s’adapteront à nos humeurs et à nos activités – un peu comme nos vêtements et nos accessoires !
Mais comment choisir? Un bon départ peut être d’identifier les notes de notre parfum fétiche. On pourra ensuite chercher des variations plus ou moins intenses sur ce thème. Par exemple, si on aime les accords fruités, on peut sélectionner une fragrance légère et pétillante, aux notes d’orange ou de pamplemousse, pour les journées au bureau, et un nectar gourmand, orchestré autour de la poire et de l’ambre, pour les sorties du week-end.
Bon à savoir : La chaleur fait en sorte que les molécules parfumées s’évaporent plus rapidement. Pour l’été, on choisit donc des produits légers, qu’on peut appliquer fréquemment. À l’inverse, par temps froid, les fragrances mettent davantage de temps à se déployer : quand vient l’hiver, on se tourne vers des cocktails plus puissants, qu’on vaporise avec parcimonie.
Ça n’est pas forcément une erreur. Pour que les effluves se diffusent encore mieux, cependant, on préférera viser les points de pulsation, c’est-à-dire les endroits où on peut sentir le battement de notre cœur : le dessous des oreilles, le creux du cou, la base de la gorge, les poignets (sans les frotter l’un contre l’autre!) les coudes, l’arrière des genoux, les chevilles… Réchauffées par la circulation sanguine, ces zones amplifient les notes de la fragrance et tracent notre sillage.
Et la dose? Pour l’eau de toilette, on peut parfumer jusqu’à 8 points selon l’intensité de la fragrance. Pour l’eau de parfum, on choisit plutôt 4 à 6 points. Quant au parfum, 2 à 3 points suffisent. Avec une fragrance plus intense, on peut aussi créer un nuage et le traverser : cela suffira à imprégner notre peau et nos vêtements.
Bon à savoir : Diffusé sur une large surface, le parfum tient mieux que si on le concentre sur un point localisé. Pour bien s’en envelopper, on s’assure donc de tenir notre flacon à une trentaine de centimètres de notre corps.
Une façon simple de savoir si l’on a abusé du vaporisateur? On imagine un cercle autour de nous, à une distance équivalente à la longueur de nos bras en extension. Si une autre personne peut sentir notre parfum à l’extérieur de cette limite imaginaire, on en a trop mis : notre signature olfactive comprend une notion d’intimité.
Vous êtes libre de changer de succursale en tout temps.
