L’arrivée du printemps nous donne envie de troquer notre brun pour un blond ou notre blond pour un roux? Pourquoi pas? L’important lorsqu’on passe d’un extrême à l’autre, c’est de le faire dans les règles de l’art. Suivez le guide!
Voici tout ce qu’on doit savoir pour passer…
DU CLAIR AU FONCÉ
Même si cette métamorphose est la plus simple à réaliser, elle doit tout de même se faire en plus d’une étape. Pourquoi? Parce que colorer directement nos cheveux comporte toujours son lot de dangers. Par exemple, si notre crinière n’est pas bien préparée, la coloration risque de ne pas s’y agripper et des reflets verdâtres pourraient se révéler.
On commence donc la transformation avec une précoloration, un procédé qui consiste à foncer de quelques tons notre teinte actuelle. En plus d’injecter une bonne dose de pigments à nos cheveux, cette étape transitoire permettra à la couleur de mieux tenir et de ne pas virer au fil du temps. Voilà, notre crinière est fin prête à recevoir la coloration finale.
Astuce : Ce n’est pas parce qu’on ne décolore pas les cheveux que ceux-ci ne sont pas agressés. Pour que notre couleur reste belle, on doit s’assurer de la chouchouter avec des soins pour cheveux colorés qui viendront fixer encore plus la couleur. De plus, toutes les semaines, on se fait un masque capillaire hydratant, question de nourrir notre crinière et de raviver la couleur.
DU BLOND AU ROUX
Le roux est le ton qui réchauffe, donne de l’éclat et ne passe surtout pas inaperçu. Si d’un point de vue pratique toutes peuvent être rousses, les blondes (foncées ou claires) se prêtent plus facilement à cette transformation, car elles n’ont pas besoin de décolorer leur crinière.
Pour un look naturel qui ne nécessitera qu’une étape – l’application de la coloration –, on opte pour un blond vénitien. Si toutefois on souhaite arborer un roux plus flamboyant, la phase de la précoloration reste incontournable.
Astuce : Comme le roux est la nuance la plus fragile – les pigments tendent à vouloir fuir –, il est préférable d’utiliser des soins capillaires doux et sans sulfates pour éviter que la coloration ne vire au jaune.
DU FONCÉ AU CLAIR
Cette transition est la plus complexe. Avant d’entamer le processus, on doit s’assurer que notre chevelure est au top de sa forme. La raison est fort simple : pour pâlir notre crinière, il faudra passer par la décoloration, une étape qui agresse énormément le cheveu et qu’une tignasse abîmée ne supporterait pas. Comment réparer une chevelure raplapla? En appliquant des soins, des masques ou des traitements, en rafraîchissant notre coupe, en limitant l’utilisation d’outils coiffants, etc.
Une fois notre crinière bien saine, on peut se lancer dans la métamorphose qui se décline en plusieurs phases. Important : pour celles qui ont une tignasse colorée, il faut d’abord retirer les pigments artificiels qui s’y logent à l’aide d’un effaceur de couleur. Ce produit sert à éliminer la coloration déjà présente sur nos cheveux, et ce, sans affecter notre couleur naturelle. En l’employant, on met toutes les chances de notre côté pour obtenir une teinte uniforme.
On poursuit la transformation en décolorant nos cheveux sombres avec un produit conçu à cet effet. On procède de la sorte une à trois fois selon notre couleur de base. Lorsque notre fond est bien décoloré, on peut repigmenter notre tignasse avec la teinte de blond choisie.
Craintive à l’idée de tenter le blond? Pas de souci! On opte alors pour un changement moins drastique en se faisant un balayage ou des mèches, deux techniques qui sont plus faciles à réaliser, mais qui éclaircissent tout de même notre chevelure.
Astuce : Pour entretenir notre nouvelle crinière blonde, on opte pour des soins prévenant le jaunissement, des produits pour cheveux décolorés, blonds ou avec mèches, ainsi que des masques ultrahydratants qui nourrissent en profondeur.