Le rétinol tient son action antirides dans sa capacité à relancer la production de collagène en allant stimuler les fibroblastes. Ces derniers, véritables supports pour l’épiderme, sécrètent du collagène qui, quant à lui, assure la souplesse, la forme, et la résistance de la peau. Le collagène fait notamment en sorte que la peau ait l’air bien dense et rebondie. À noter que la production de collagène commence à décroître dès l’âge de 25 ans.

La vitamine A est un antioxydant incontesté. Le rétinol protège la peau des agressions extérieures, du stress oxydatif, du vieillissement par le soleil, de la pollution et d’autres facteurs qui pourraient provoquer une rupture dans la santé des cellules responsables de notre jeunesse.

En plus de donner un bon coup de main au collagène de la peau, le rétinol stimule également l’élastine de l’épiderme en augmentant son élasticité. Le meilleur exemple de son pouvoir? Lorsqu’on pince la peau, c’est l’élastine qui fait en sorte que l’épiderme reprend sa position initiale. C’est donc en raison d’un manque d’élastine que les peaux plus matures ont tendance à plisser, froisser ou marquer plus longtemps.

L’ennemi du moment est sans contredit la tache pigmentaire. Véritable aide-mémoire des journées passées sous le soleil, les taches brunes peuvent toutefois diminuer lorsqu’on utilise du rétinol. En effet, la vitamine A a comme effet d’aider à la dégradation et la régulation de la mélanine, responsable de la teinte des tâches.

Au tout début, l’industrie médico-esthétique utilisait le rétinol comme agent anti-acné. C’est que la molécule a la propriété d’améliorer la régénération cellulaire. Du coup, les pores sont clarifiés, visiblement réduits, et le grain de peau est lissé.