On le sait : choisir un parfum, ça prend du temps… et des tests! On doit s’attendre à passer plusieurs fragrances au banc d’essai avant de trouver celle qu’il nous faut. Pour faire le bon choix, on évite ces six faux pas.
PLANIFIER LES TESTS EN FIN DE JOURNÉE.
Il y a un moment idéal pour tester des fragrances, et c’est le matin. Après une nuit de repos, notre odorat est « frais » : il détecte plus efficacement les subtilités d’une essence qu’en fin d’après-midi, lorsqu’il est saturé par les stimuli de la journée.
Comme l’essai prendra probablement un certain temps, on choisit un matin où on n’a rien à l’agenda – un weekend, pourquoi pas?
APPLIQUER DES PRODUITS PARFUMÉS LE JOUR DES ESSAIS.
Si on se sert d’un gel douche ou d’un hydratant pour le corps parfumé, on les met de côté le jour de l’essai! Sur une peau parfumée, même légèrement, les notes d’une fragrance s’altéreront : ce qu’on sentira ne sera pas fidèle à la réalité. Par ailleurs, les comptoirs de parfums sont déjà chargés d’odeurs : on ne veut pas ajouter à la « cacophonie » ambiante!
SE FAIRE UNE OPINION À LA PREMIÈRE VAPORISATION.
Une fragrance met du temps à dévoiler sa vraie personnalité. Ce qu’on sent au départ, ce sont les notes de tête – les plus fraîches et les moins tenaces. Les notes de cœur, plus profondes, se développent une dizaine de minutes plus tard. Les plus lentes à apparaître, mais aussi les plus persistantes, sont les notes de fond : il faut calculer une demi-heure pour qu’elles se révèlent… et réserver notre jugement jusqu’à ce moment.
Un parfum nous tente, mais on voudrait prolonger le test? C’est possible! Avec le service Touche d’essai, offert dans les succursales Jean Coutu, on peut demander à notre cosméticienne un échantillon gratuit de la fragrance de notre choix pour la porter pendant quelques jours.
SENTIR PLUS DE TROIS PARFUMS L’UN À LA SUITE DE L’AUTRE.
L’odorat a ses limites. Après avoir humé trois produits, notre nez devient saturé, et nous donne l’impression de « ne plus rien sentir ». Comment le remettre au neutre? On peut créer une « diversion » en respirant des grains de café entre chacune des essences choisies, mais le mieux reste de sentir notre propre odeur (au creux de notre bras, par exemple) ou d’aller prendre une bouffée d’air à l’extérieur.
APPLIQUER LE PARFUM AILLEURS QUE SUR NOTRE PEAU.
Pour faire connaissance avec un parfum, on préfère être prudente et le vaporiser d’abord sur un carton. C’est normal! S’il nous laisse une impression favorable, cependant, il est important de ne pas se fier qu’à elle : il faut vérifier que la fragrance se comporte bien sur nous. Pour s’assurer d’un essai révélateur, on asperge directement notre peau au niveau des points de pulsation (poignets, cou, nuque, chevilles, arrière des oreilles, décolleté, etc.).
C’est un fait : les parfums ne sentent pas la même chose sur tout le monde. Chaque épiderme a une chimie et une « odeur » unique, qui dépendent de plusieurs facteurs (alimentation, médication, etc.) et qui peuvent avoir un impact sur celles du parfum. Le type de peau influe également sur la « longévité » de l’odeur : une fragrance tient généralement plus longtemps sur une peau à tendance grasse, qui s’en imprègne facilement.
FROTTER NOS POIGNETS ENSEMBLE APRÈS Y AVOIR VAPORISÉ LA FRAGRANCE.
On a toutes fait ce geste, en apparence banal. Erreur! La friction brise les alliances des notes et déclenche le processus d’évaporation du parfum : impossible, alors, d’avoir une idée juste de son odeur.